Pour ce week-end de formation afin d’aquérir de bonnes bases en cartographie et orientation (utile pour ne pas se perdre sur les sentiers et en dehors), nous sommes allés dans le Sud Vercors : le plateau du Vercors est idéal pour se perdre et donc pratiquer l’orientation à la carte et à la boussole.

Mais avant de monter sur le plateau, nous avons démarré depuis Chichilianne.

Comme on n’était pas en avance, on a d’abord débuté à la terrasse du Randonneur prendre un café.

Ensuite, 2 groupes sont allés se perdre dans 2 jolis coins autour de Chichilianne, puis dès que la vue s’est dégagée, les cartographes en herbe ont dessiné le paysage, sans le voir, avec notamment le fameux Mont Aiguille décoré par l’automne.

Le point de RDV suivant était à la Richardière, et c’était déjà l’heure du pique-nique, et donc d’une petite sieste.

Avant de repartir, nous avons observé nos chefs d’oeuvre et regardé en détails leur représentation sur la carte IGN.

Le parcours suivant, consistant à suivre un itinéraire pas très direct tracé sur la carte, a permis de découvrir de jolis coins et notamment de se baigner dans des rivières à sec.

Aux Fourchaux, nous sommes tous bien arrivés, et il ne restait plus qu’à cheminer  jusqu’au Pas de l’Aiguille, belvédère somptueux sur le Mont Aiguille, et lieu historique de combats pendant la résistance lors de la seconde guerre mondiale.

Là, il a fallu trouver de l’eau, et surtout la bonne source, car la première ne coulait pas fort !

Pour prolonger la rando et commencer à manier la boussole (ce qui en a fait rire plus d’une), nous sommes allés du côté de Tête Chevalière, avec un retour dans la nuit.

La météo très clémente nous a permis de passer le repas, la soirée, et pour certains la nuit en extérieur, sous un ciel bien étoilé pour ce « jour de la nuit ». Ceux qui avaient choisi la cabane de Chaumailloux ont trouvé l’ambiance un moins reposante.

Le lendemain, pour s’entrainer, nous avons parcouru le plateau sur des sentiers peu existants (hormis sur la carte pas à jour), chassé les gouffres ou les ruines au milieu des jolis vallons de pins et de lapiazs, là où un bon azimut a son importance.

Il nous fallait tout de même trouver le chemin pour rejoindre le Pas de l’Essaure, ce que nous avons fini par faire.

A Chichilianne, certains étaient content de retrouver de l’eau, et nous avons partagé une boisson fraîche pour conclure la journée et préparer la suite.

Suite au prochain épisode…

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