Traversée de la Chartreuse depuis Grenoble en version quasi estivale en mobilité douce


Il est rare de pouvoir faire de la rando pédestre à cette époque alors avec Erika, on a sauté sur l’occasion et on n’est pas déçu!
L’itinéraire choisi suivait principalement le sentier classique du GR, sur 2 jours (montée par l’itinéraire du Trou du Glaz et nous n’avons pas fait la cheminée du paradis)
Bivouac à la belle au niveau de l’Aulp du Seuil ; nous n’avons par contre pas fait la montée au Granier, on en avait eu assez dans les jambes et de belles vues dans les yeux !
Les paysages étaient plutôt uniques puisque tout de même recouverts d’un peu de neige ou de givre.
Pas évident de gérer l’eau par contre sur cet itinéraire.
Nous avons aperçus à plusieurs reprises des chamois (et bouquetins?)
Malgré l’époque, la sortie passait plutôt bien en version pédestre! Certes, il y avait parfois un peu de boue (avant l’accès à la dent de Crolles), un peu de glace (vers le trou du Glaz) et parfois un peu de neige quand même (moins de 20cm sauf pour franchir le col de Bellefond où il nous a fallu être un peu plus prudent car en fin d’après-midi, c’était un peu gelé sur le haut, on a taillé quelques marches)
Les températures étaient certes un peu fraiches la nuit (surtout avec un sac de couchage basique) mais dormir à la belle étoile à cette époque, ça se mérite!

La mobilité douce depuis Grenoble s’est plutôt bien déroulée :
Bus tag à réserver 2h avant, c’était la première fois que je le faisais par internet, et même à minuit, ça marche! Nous avons donc eu un minibus pour monter de Grenoble (Notre-Dame) au Sappey en Chartreuse ce qui permettait de gagner un peu de temps (ou de dormir un peu plus!) afin de réaliser sans problème la traversée en 2 jours.
Pour le retour, c’était forcement un peu plus compliqué, mais ça s’est en fait plutôt bien passé : à Epernay : en moins de 5 minutes, des gens sympas nous ont pris en stop : ils rentraient sur Montmélian et nous ont donc déposé à la gare. L’occasion de discuter du Québec avec Erika puisque leur fils fait en ce moment ses études là-bas. Seul complication mais on a l’habitude, il y a avait des grèves de train et des problèmes techniques, on a donc dû attendre un peu plus d’1h avant de monter dans le train pour Grenoble.

En fin d’itinéraire, Erika s’est ravitaillée en fromage en vente directe (sur la route de la Plagne)