Tour du Mont Aiguille – Vercors – Probatoire AMM Isère – Septembre 2014


J’ai eu l’occasion de faire cette année le probatoire nécessaire pour démarrer la formation d’accompagnateur moyenne montagne. Cette année, les épreuves se déroulaient depuis Chichilianne, petit village du Vercors proche de Clelles.
La randonnée
Après un RDV la veille pour donner les consignes, nous démarrons le mardi la première épreuve, une randonnée d’une trentaine de kilomètres. Il faut la réaliser avec un sac à dos d’un poids minimal ( 8kg pour les femmes / 10 kg pour les hommes ), le sac étant pesé au départ et lors d’éventuels contrôles pendant la course.

J’ai choisi de mettre du poids principalement avec des sacs de riz (et un peu de couscous aussi), non pour cuisiner une poêlée géante pour le souper, mais parce que c’est facile pour mesurer (500g ou 1kg chacun) et que cela permet d’occuper un certain volume pour répartir la charge (sur ce point je ne suis pas sûr que prendre du plomb pour avoir un volume faible soit une bonne idée, mais ça dépend du sac aussi)
Le parcours est bien balisé, il faut le vouloir pour se perdre, pas besoin de savoir s’orienter ici puisqu’il suffit de suivre des rubans orange indiquant le bon itinéraire. Nous effectuons un espèce de tour du Mont Aiguille que je n’avais pas encore pris le temps d’effectuer.
Avec mes covoitureurs, nous prenons un bon rythme dès le départ ce qui fait que nous prenons assez vite de l’avance même sur des portions faciles. On en profite parfois pour courir un peu. On passe par le col de l’Allimas puis on effectue une traversée pour rejoindre la Richardière en passant au pied du Mont Aiguille via le col de l’Aupet.


Après une rapide pause pique-nique, j’entame la dernière montée, pour atteindre le pas de l’Aiguille sur un fond d’harmonica pour nous encourager.

 L’arrivée est jugée devant la cabane de Chaumailloux, tiens je connais 🙂

Pour cette première épreuve, ça s’est bien passé malgré ma petite forme suite à une bonne semaine KO par un virus. Le parcours que je n’avais jamais fait était beau du point de vue paysages, ceux qui connaissaient pas encore le Vercors ont dû encore plus se régaler. Pas de soucis avec le sac et son poids, il faut dire que j’ai été habitué à plus dur cet été, de même concernant le dénivelé qui n’était pas bien méchant.

Le terrain varié :
Mais ce n’est pas fini pour aujourd’hui…Car on enchaîne avec l’épreuve de terrain varié. Enfin, on a quand même bien du temps pour se reposer puisqu’on passe un par un.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour cette épreuve, mais en arrivant sur le lieu des ateliers (3 parcours à enchaîner), je découvre qu’il s’agit de faire un bon numéro d’équilibriste puisqu’il faut traverser sur un terrain bien raide plus ou moins constitué de roche, et si possible pas trop lentement et sans mettre les mains! Ça se rapproche d’un terrain d’escalade… mais sans les mains donc. Après un premier passage assez foireux de vant la surprise, je fais le suivant en me disant que c’est mieux de mettre un peu les mains étant donné que les pieds ne tiennent pas sur des rochers ou plutôt de la terre qui a déjà vu passé 50 personnes. Je finis par un pierrier où je suis un peu plus à l’aise même si on dirait qu’ils ont vraiment bien étudié le truc pour que les pierres (et pas des petits cailloux) roulent totalement sous nos pieds.
Redescente à Chichilianne pour attendre les résultats, résultats connus assez tard, d’autant que la pluie s’est invité pour les derniers participants qui doivent effectuer l’épreuve parés par les hommes de sécurité montagne.
Résultat ok, plus qu’à revenir le lendemain pour l’épreuve d’orientation.

L’orientation :
Si le lieu exact de la CO n’était pas connu, le RDV est à l’auberge du Gay soleil pour récupérer le point de départ, qui est tout simplement à Chichilianne.
L’horaire venu, on nous fournit la carte de CO correspondante.
Je démarre mon parcours, bien sûr je prends pas la bonne rue au départ mais je me reconcentre et me remet dans le droit chemin. Les balises sont presque toute situés à proximité des routes et chemins, il suffit parfois de lire les panneaux routiers et de rando…
Seule la dernière me donne un peu plus de fil à retordre d’autant que certains éléments sur la carte me semblent avoir évoluer ; comme j’ai une bonne avance sur l’horaire maxi, je prends bien mon temps et trouve la bonne balise. Plus qu’à rejoindre la Richardière pour donner ma feuille poinçonnée.
Les résultats se sont fait aujourd’hui encore bien attendre, mais c’est bon pour revenir l lendemain comme une grande majorité des participantes, la CO de niveau assez facile n’a pas éliminé comme certaines années.

L’oral :
Pour l’oral, à part que j’avais élaboré avec un minimum de soin ma feuille de randonnées, je n’ai pas trop eu le temps de savoir et de réviser ce qui pouvait être attendu…
Je trouve du coup que les questions sont assez pointues (sur la géologie, la flore,…) et de plus comme je ne suis pas très à l’aise dans ce genre d’examen, mes réponses sont parfois un peu approximatives voir inexistantes.
On m’interroge sur une seule sortie, puis sur un massif et j’ai le temps trop rapidement d’évoquer ce que j’ai envie de faire avec ce diplôme.

Bon, au final, ça passe ! Comme beaucoup, plus de 80 personnes il me semble parmi les 160 qui avaient prises départ.
A noter la très bonne ambiance entre les participants tout au long des épreuves, ça ne faisait pas du tout compet.

Suite au prochain numéro, le Tronc Commun Montagne permettant de démarrer ensuite la formation.

Quelques Photos :