Après une semaine


En fait, j’ai découvert et vécu plein de choses ces premiers jours si
bien que je n’ai pas le temps de parler de tout maintenant ; j’ai fais de
photos car delhi est une ville qui est dans l’agitation permanente, et d’autre
part, je ne suis pas encore pret à photograpier certaines choses.
le voyage en avion : premier voyage bien long mais rapide
Jour J, départ pour l’inde, mon premier voyage en avion, qui va durer un
peu de temps (8 heures). En fait, c’est passé assez vite pour le trajet une
fois dans l’avion.
Le plus pénible était le temps passé à l’aéroport pour faire enregistrer
les bagages, passer les contrôles,…
Mon avion est parti à 21h45, je suis arrivé à l’aéroport à 16h30 pour
avoir de la marge! (si le train pour aller sur paris avait du retard par
exemple)
Après avoir donné mon gros bagage pour la soute (qui n’était pas de
taille standard car un peu long, du coup, j’ai dû le mettre sur un autre
tapis), j’en ai profité pour manger mon pique-nique histoire de vider un peu
mon « bagage à main » (mon sac à dos de 48L) car il ne fallait pas que
ça dépasse 8kg et surtout 20 cm d’épaisseur et pas trop large non plus afin
qu’il passe sur le tapis de contrôle.
J’ai ensuite cherché un magazine de montagne afin de montrer un peu aux
indiens à quoi ressemblait les alpes, mais le seul que j’ai trouvé, c’était sur
les montagnes du nord de l’inde 😉
Dans l’avion, rien de bien passionnant, j’ai regardé un film des tortues
ninja et écouté de la musique indienne. La nourriture était déjà plutôt
indienne mais très industrielle bien sûr.
Arrivé à l’aéroport, je passe les contrôles et récupère mon gros bagage
(qui a mis un peu de temps à arriver mais il était bien là) ; et en sortant de
l’aéroport, je rejoins mon chauffeur qui me mène à la gesthouse où j’ai réservé
(Bed and Chai).
Transports :
Je découvre les transports indiens… et le traffic très dense et qui
part dans tous les sens, le code de la route n’existe pas dans la réalité. Mon
chauffeur maitrise plutôt bien la façon de se faufiler entre les différents
véhicules.
 les transports, il y en a de tous
les styles imaginables et pour toutes les bourses : du gros taxi  4×4 au vélo ou à pied. Par contre se déplacer
à pied dans les rues est assez désagréable et demande en tout cas un peu
d’apprentissage pour réussir à se faufiler parmi les véhicules sans se faire
écraser, car ça va dans tous les sens. (il ne faut pas dévier de sa
trajectoire…) On prend en général des petits taxis jaune et vert pour se
déplacer d’un quartier à un autre, le prix n’étant vraiment pas cher (bien
moins qu’un ticket de bus chez nous). Comme transport, il y a aussi le métro,
qui coûte toute proportion gardée plutôt cher et qui ne dessert pas partout
(plutôt utile pour les grandes distances), certaines lignes sont actuellement
en construction. (particularité, on sépare les hommes et les femmes suivant les
wagons) Les bus existent aussi, je ne les ai pas utilisés il faut dire que les
rikcho sont là en permanence, pas besoin d’attendre.
Les transports servent à se déplacer mais aussi à transporter toute
sorte de choses (quand ce n’est pas mis sur le dos en marchant)
La pollution :
D’autre part, à Delhi, la pollution est catastrophique, 100 fois plus
pires qu’à Grenoble où l’air semble bien pur à côté.  Le traffic est énorme et saturé constamment.
L’air est irrespirable, j’ai vite eu la gorge irritée comme ça me fait parfois
à Grenoble. Savoir que des millions d’habitants vivent dans une telle pollution
permanente et donc vont attraper des maladies est bien triste, mais devant
l’ampleur du phénomène, les progrès à faire et les moyens à mettre semblent
inaténiables si on ne choisit pas d’en faire LA priorité ce qui est loin d’être
le cas. Les petits taxis jaunes et verts que l’on voit partout sont maintenant
équipés de moteur au gaz ce qui limite « un peu » la pollution (difficile
de s’imaginer comment ça serait pire).
Les déchets :
Enfin, les rues sont plus ou moins goudronnées, avec de la terre, du
sable et beaucoup de détritus qui trainent (il y a des gens qui passent parfois
avec leurs carrioles pour les ramasser, ils font même le tri).
Même si l’on veut être propre, il n’y a généralement pas de poubelle et
donc on doit faire comme tout le monde, jeter par terre (si possible sur un tas
de détritus déjà existant)
Même si je suis allé dans des quartiers plus ou moins pauvres, je n’ai
pas été dans des bidon-villes à proprement parler, j’en ai juste aperçu depuis
le train en quittant new delhi, en compagnie de décharges dans lesquels vivent
les plus pauvres.
la guesthouse : elle est tenue par des francais, à savoir coraline mais
sutout des stagiaires (clémentine et ….) et quelques indiens. Je dors en
dortoir avec d’autres, il y a aussi des chambres. J’y ai rencontré Beranger, un
francais qui est venu pour réaliser un documentaire sur la jeunesse indienne,
entre tradition et modernité (et faire la fête). Il y a surtout des francais et
aussi des anglais qui viennent, il y avait aussi une allemande de munich.
la nourriture
la nourriture est en générale très copieuse, souvent à base de pate
(galette de farine : les chapattis) et de sauces avec des légumes, plus ou
moins épicées. La nourriture est à base de farine car le blé pousse ici (du
maïs aussi) ainsi que les légumes. Les poivrons j’adore ça et ça pousse dans la
région où je suis. J’arrive aussi à manger des petits piments. Il faut quand
même un peu s’habituer au piquant. Les indiens surtout par ici, adorent manger,
c’est souvent toujours un peu pareil mais bien bon. J’ai eu une fois du poulet
chez la famille de stéphane. Ils boivent aussi un thé particulier, le chaï,
mélange de thé et de lait.
les marchés :
dans les différents quartiers il y a des grands marchés et zones avec
plein de magazins. On y trouve  de tout
même si certains sont plus ou moins spécialisés ; je suis allé 2 fois à neru
place, le marchéde la high tech ; on y trouve toutes les enseignes et marques
d’objet informatiques et électroniques imaginables, mais surtout plein de
marchands qui ont forcement ce que l’on recherche : par exemple j’ai trouvé une
pochette pour mon nexus 4, un modèle qui commence à dater, j’ai aussi acheté
une batterie (peut-être pas tout à fait neuve) pour l’ordinateur portable que
m’a gentiment passé katia: il a suffit de montrer l’ordi à un marchand, que
celui-ci passe un coup de fil et la batterie est arrivée au bout de 15 min
(pourtant ce marché est très grand) A chaque fois ça coute 5 à 10 fois mois
cher qu’en europe. On a aussi imprimé des posters de photos, format A3 bon
papier, juste 20 roupies l’unité! (je prends vos commandes)
les expat et les étrangers :
Les expat dont un certain nombre de francais (qui en général ont trouvé
un boulot en inde, souvent les hommes qui amènent femme et enfants) sont une de
nos clienteles cibles puisque on propose des treks et circuits avec un guide
francophone (on recrute d’ailleurs mais il faut parler indien!), les français
arrivant en inde sont donc intéressés pour découvrir le pays. On a alors
rencontré plusieurs expatriés et structures qui fédèrent les expats : Gaelle
une amie de stephane qui a déjà fait un trek et qui nous aide à faire de la
pub, elle s’occupe d’un site internet et d’un magazine d’info sur l’inde; dehi
accueil, l’alliance francaise,…
Il ne fait pas très bon d’être étranger en inde, encore plus depuis les
derniers changements de pouvoir qui mettent en avant une certaine forme de
préférence nationale et imposent dans les faits des règles et des contrôles
plus stricts aux étrangers : les associations et entreprises gérées par des
étrangers ont plus de mal à faire leur travail.
La communauté française a été aussi affectée par les récents événements
en france qui ont entre autre touché charlie hebdo ; certains site ont été
piratés et ils prennent donc des précautions ; par exemple à l’alliance
française, une grande banderole était en façade en soutien à la liberté
d’expression et charlie hebdo (téléchargeable ici le dernier numéro si vous ne
l’avez pas trouvé)
De manière générale, l’étranger est vu comme quelqu’un qui a de l’argent
et à qui on essaie donc d’en récupérer : dans la rue, si vous êtes ‘blanc’, on
vous interpelle en anglais pour que vous achetiez ou donniez, les enfants les
plus pauvres (et souvent très jeunes) mendient auprès de vous dans la rue et
lorsque que vous êtes arrêté dans votre rickcho. Lorsque vous achetez, vous
pouvez être sûr qu’on vous demande un prix plus élevé qu’aux indiens, seulement
si vous parlez indien pour négocier (comme sait le faire stephane), vous ne
vous faites pas avoir.
la recherche de partenaires
les inégalités
La pauvreté est parfois saisissante et nous laisse juste interloqué ;
cette pauvreté ne me semble pas photographiable raison aussi pour laquelle j’ai
pris peu de photos.

Il y a une telle différence de niveau de richesses et de vie entre 2
personnes qui se trouvent dans la même rue…